Conduire dans la neige et la glace – c’est ce qui compte

Conduire dans la neige et la glace – c’est ce qui compte

janvier 4, 2023 Non Par Alexandre Ceccaldi

En hiver, le danger augmente en raison de la glace noire et de la neige. Dans le trafic routier en particulier, les routes lisses comme un miroir, causées par exemple par le verglas, sont une cause fréquente d’accidents. Ce que les conducteurs doivent savoir.

En hiver, les conducteurs doivent être préparés à des situations de circulation particulières. Les conditions météorologiques nécessitent une attention accrue et conduisent régulièrement à des situations dangereuses sur la route. Le verglas représente un risque d’accident particulièrement dangereux, les conducteurs doivent savoir que:

Comment se forme la glace noire ?

Lorsque l’eau ou la neige gèle sur les routes, de la glace noire se forme. Qu’il s’agisse de neige, de givre, de verglas ou de glace blanche, les conditions hivernales glaciales augmentent le risque d’accidents sur la route. À propos : la neige tassée, le gel et la gadoue peuvent également rendre les routes glissantes.

Un problème courant en hiver est les routes verglacées, qui se produisent lorsque le temps gèle. Les flaques d’eau qui gèlent pendant la nuit ou la neige qui fond au soleil et regele pendant la nuit peuvent causer de mauvaises surprises dans les rues le matin.

Le danger est particulièrement grand sur les ponts. Pourquoi donc? Si la température tombe en dessous du point de rosée de la rue, les conditions dites glaciales se développent : l’humidité de l’air et le brouillard gèlent. En général, le gel est favorisé lorsque le vent a une grande surface d’attaque sur la route. Les ponts sont donc particulièrement vulnérables.

La soi-disant pluie verglaçante, également connue sous le nom de verglas, est également dangereuse. Ici, les précipitations fraîches gèlent lorsqu’elles frappent la route, ce qui peut conduire à des sections de piste glissantes en quelques secondes. La pluie verglaçante étant difficile à prévoir, le danger pour les automobilistes est particulièrement élevé.

Comment me comporter sur la glace noire ?

Les pneus d’hiver sont une exigence de base pour la sécurité de conduite en hiver. Mais sur verglas, il ne faut pas se fier uniquement aux pneus d’hiver, car ils atteignent leurs limites. Dans ce cas, l’habileté de conduite est la seule chose qui peut empêcher le véhicule de faire une embardée. Une conduite adaptée aux conditions météorologiques et une conduite prévoyante sont donc essentielles.

Conduire dans la neige et la glace

Approchez-vous correctement dans la verglas et la neige

Un style de conduite sécuritaire en hiver commence déjà par le démarrage. Les routes enneigées et glissantes ne sont pas familières à la plupart des conducteurs. Si vous accélérez trop, vous risquez de faire patiner les roues – la direction contrôlée est alors impossible. Pour éviter cela, il faut laisser un peu patiner l’embrayage au démarrage. Si les pneus patinent même avec peu d’essence, vous pouvez essayer de démarrer en deuxième vitesse. Lorsque vous conduisez, passez les vitesses tôt et maintenez le moteur à bas régime.

Dans les voitures à transmission automatique, aucun kick-down, c’est-à-dire un appui vigoureux sur la pédale d’accélérateur, ne doit être effectué.

Freinage et distance sur glace et neige

Ce que beaucoup de conducteurs oublient : la distance de freinage est nettement plus longue sur les routes glissantes – elle peut même être jusqu’à trois fois plus longue. Dans des conditions routières défavorables, les conducteurs doivent conduire la voiture à une vitesse raisonnable et garder une distance plus grande que d’habitude avec les véhicules qui précèdent. Cela minimise le risque de freinage d’urgence. La ligne directrice est à environ six longueurs de voiture du véhicule qui précède.

Cependant, juste au cas où, vous devriez savoir comment le faire correctement : retirez votre pied de l’accélérateur, débrayez et freinez. Lorsqu’il est glissant, il est important d’utiliser le soi-disant frein de bégaiement. Pour cela, il suffit de freiner plusieurs fois de manière répétée au lieu d’appuyer fermement le pied sur le frein.

Ce qui suit s’applique aux voitures à boîte de vitesses automatique : freinez avec précaution et gardez une bonne prise sur le volant. Si vous avez déjà commencé à déraper, mettez-vous au point mort et contre-braquez prudemment.

Conduire dans la neige et la glace

Freins avec ABS

Le système de freinage antiblocage (ABS) est installé sur toutes les voitures neuves depuis de nombreuses années. L’ABS soulage le conducteur du “frein saccadé” et l’exécute automatiquement en cas de freinage d’urgence. En conséquence, la pleine capacité de direction est conservée. Mais même avec l’ABS, vous devez découpler en même temps pour éviter une poussée supplémentaire.

Éviter les mouvements de direction brusques

Le verglas réduit l’adhérence du véhicule. En conséquence, le conducteur perd rapidement le contrôle de la voiture – et avec lui la sensation de la position actuelle des pneus.

Si le profil du pneu s’accroche à nouveau de manière inattendue, des erreurs de direction fatales se produisent. Par conséquent, lors du freinage, tenez fermement le volant et ne contre-braquez que légèrement.

Préparez-vous au verglas : formation à la sécurité routière

Afin d’être préparé de manière optimale au verglas dans la circulation routière, un cours de formation spécial à la sécurité des conducteurs pour les conditions routières hivernales est également recommandé. Dans de tels cours de formation non seulement le freinage sur verglas fait partie du programme. La bonne orientation, par exemple lorsque la voiture commence à déraper, ou la bonne posture du siège et du volant sont également pratiquées.